-§o§- Fiche d'identité -§o§-
NOM : Chervalles
PRÉNOM : Valentin
ÂGE : 18 ans
SEXE : Masculin
STATUT : /
EMPLOI : commis de pharmacie
ÉTAT CIVIL : célibataire
NATIONALITÉ : Française
FAMILLE : Une grande sœur mariée, confortablement installée
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-§o§- Fiche biographique -§o§-
DESCRIPTION PHYSIQUE : Ce qu’on remarque en premier chez Valentin, c’est que le jeune homme est borgne. Pas qu’il ai l’œil arraché, non en fait une simple maladie a contracté une infection et puis PAF, voilà quoi. C’est dommage, il aurait put être assez séduisant sinon. Une assez grande taille, quelques muscles (qu’il cultive et essaye d’augmenter), une bouche qui se pince plus qu’elle ne sourit, une crinière brune. Il ne fait pas gosse des rues, plutôt jeune homme bohème. De toute manière, les gens n’aiment pas trop le regarder, du moins ceux bien élevés, ils préfèrent faire des commentaires sur son pauvre œil. Donc l’air qu’il a, ils ne le remarquent même pas…
CARACTÈRE : Méfions nous de l’eau qui dort… voilà qui pourrait s’appliquer à Valentin. Le jeune homme paraît comme silencieux au premier abord, sarcastique aussi, un petit peu. Insolent, comme tous les gosses qui croient que le monde s’agenouillera à leurs pieds, parce qu’ils sont l’avenir…
Mais Valentin, c’est aussi une montagne de rage lorsque il se laisse emporter. Il prend des coups mais il frappe, il sait frapper, où faire mal… Le jeune homme ne veut pas l’admettre, mais il aime à entendre les autres hurler, sentir qu’il domine la situation… Comme les fous. Mais il ne veut pas être fou, alors il se tait. Alors la rage laisse place à une grande tristesse, l’impression d’être ici sans être là, faire des projets pour la gloire tout en sachant pertinemment qu’ils n’aboutiront jamais, que ce ne sera pas une vie…
HISTOIRE : De son enfance, Valentin ne se rappelle que de choses confuses. Le soleil brûlant, le visage grave et sévère de sa mère, les jeux avec sa sœur dans la petite véranda de la maison –ils avaient la chance d’e avoir une grâce à son père- et le goût de la poussière. Puis il tomba malade. Une vilaine fièvre, une infection. Le prêtre vint, prêt à lui donner les saints sacrements. Cependant, l’enfant guérit. Bien sûr, il y eut un prix à payer, il y en a toujours un. Son œil. C’est depuis ce jour que, aveugle de l’œil droit, Valentin porte un cache. Cela l’handicapa au début, le rendant plus que maladroit, mais il finit par s’y faire. Ainsi sont les êtres humains après tout.
Peut-être était-ce cette mésaventure qui poussa leur mère à les appeler, un soir, pour, les lèvres pincées et le regard vague, leur dire qu’ils partaient, sa sœur et lui. Pas eux. Pas les parents. Ils ne le pouvaient pas. Valentin ne comprenait pas encore très bien pourquoi, il le comprendrait bien plus tard, que sa mère était une meurtrière, déportée dans ce petit caillou d’île.
Les enfants prirent le bateau, ils se rendaient en Angleterre, chez celui qui serait leur tuteur. Un parent éloigné à moins que ce ne fut une ancienne connaissance…
Obligés d’apprendre la langue sur le vif, sa grande sœur avait au moins la chance d’avoir quelques rudiments, les enfants durent également comprendre une autre culture. Ils grandirent, normalement. Valentin se trouva une place comme commis chez un vieux pharmacien qui, sous sa demande, accepta de lui apprendre à lire et à écrire. Son tuteur, en effet, croyant que son handicap visuel avait des répercussions sur son mental, n’avait jamais trouvé bon qu’il suive cet enseignement.
Du coup, aujourd’hui, il rattrape le temps perdu. Sa sœur ? Elle a fini par épouser leur tuteur. C’est comme ça que cela se passe pour les femmes, échange de bons procédés, la mère savait qu’il en serait ainsi, certainement. Le couple n’a pas l’air malheureux, peut-être doivent-ils juste apprendre à un peu mieux se connaître ? Là, elle est enceinte, peut-être que cela aidera ?
Et Valentin ? Toujours commis de pharmacie…
AIME : le français, sa grande sœur, rien faire (oui c’est palpitant)
N'AIME PAS : les r anglais qui ont grandement rendu difficile son apprentissage de la langue, son œil, le climat anglais, lorsque on le fait aller à la messe
CASIER JUDICIAIRE : lorsque il se bat, c’est avec des gosses des rues, donc les autorités laissent passer, ils ont d’autres chats à fouetter. Par contre la réputation et l’histoire de sa mère, ça le suit toujours, du coup bonjour les aprioris si jamais il était vraiment arrêté…
AUTRES : euh il est borgne ? >__> ah ! il a un horrible accent français qui revient lorsque il est fatigué ou énervé XD d’habitude c’est plus léger…
Il est catholique, aussi
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