Bons pickpockets et mauvais pickpockets... [Terminé]

[Premier post]

Jerry J. Atkyns, plus connu sous le surnom de JJ par les gens du quartier, avait longtemps sillonné les rues à la recherche de quelqu'un à plumer ce soir-là. Malheureusement, les gens étaient devenus méfiants à son égard, raison pour laquelle il commençait à se demander si il ne devrait pas tenter sa chance dans d'autres quartiers le lendemain.

Pourquoi pas après tout?
Il est sûr qu'à Mayfair ou à Westminster, les butins seraient bien plus conséquents; mais il fallait aussi dire que la difficulté allait croissant avec le gain. Les quartiers aisés étaient davantage surveillés que les petits quartiers miteux de Whitechapel et de Soho... enfin, il y réfléchirait à deux fois en général avant de se rendre dans les quartiers chics vu sa mine toute désignée de coupable débraillé... mais il n'avait pas tellement le choix; Timmy était à nouveau malade et il lui fallait des médicaments.

Les mains dans les poches, il était entré dans un des nombreux pubs du quartier. Les commères qu'il croisait dans la rues aimaient à raconter qu'à Whitechapel, il y avait au moins un pub -lieu de perdition par excellence- pour dix habitants. Bien sûr, elles exagéraient un peu... mais c'est vrai que ce genre d'établissement-assommoir ne manquait pas ici.

Un rapide coup d'œil à l'intérieur lui indiqua un homme isolé des autres, en train de dépenser son salaire en whisky. Un solitaire, juste ce qu'il lui fallait. A condition qu'il trouve le moyen de l'empêcher de dépenser tout son argent avant qu'il ne le lui vole...

Tranquillement, le presque adulte s'assit au bar non loin de l'individu et commanda lui aussi un infâme bourbon, du genre à vous arracher les tripes à chaque gorgée, et commença à discuter avec le charmant monsieur... qui ne devait pas être cinq ans plus âgé que lui.
Mais l'âge, Jerry s'en fichait. Pour lui il y avait deux catégories de gens: "ses" gosses et les autres, c'était tout.

"Sale temps hein?"

[Premier Post]

Valentin était, comme qui dirait, complètement vidé. La journée à la pharmacie avait été rude, qui plus est, l’odeur de toutes ces mixtures lui avait donné un affreux mal de tête. Ce n’était pas la chose la plus intelligente à faire que d’essayer de noyer ça dans l’alcool, évidemment, mais pourquoi faire des choses intelligentes ?
Le quartier de Whitechapel n’était pas vraiment un paradis. Boue et crasse, un ciel bas et gris bien plus pesant également, que dans d’autres quartiers de Londres. Ici, il fallait payer pour la moindre chose, jusque au sourire d’une femme. Pour aller plus loin, il fallait encore quelques pièces…
Le pub dans lequel Valentin pénétra, puait l’alcool et la fumée. Personne ne fit attention à lui, un client de plus, du moment qu’il casquait. Effectivement, il avait quelques sous au fond de sa poche, que demande le peuple ?
Très vite, on lui apporta le verre voulu. Bien sûr, la couleur tait suspecte mais l’odeur paraissait être rassurante. Alors autant y aller. La brûlure de l’alcool le fit grimacer, sa gorge était en feu, c’était l’effet voulu n’est-ce pas ?

Lorsqu’on buvait seul, il fallait trouver une occupation. Regarder les autres clients par exemple. Que dirait sa sœur en voyant où il se trouvait ? Valentin grimaça, préférant ne pas l’imaginer. Qu’il soit ici ou ailleurs, de toute manière …
Ici, il y en avait de tous les âges, un jeune homme à casquette, là bas, des vieux un peu plus loin, des gens d’âges mûrs, cependant tous les visages semblaient comme creusés par la fatigue et la faim. Pas le plus beau des spectacles, il fallait en convenir. Au moins lui-même ne dépareillait pas, dans un tel milieu, avec son œil.

Fallait-il prendre un autre verre ? Après tout il était si bien parti… Autant y aller.

Jerry avait tenté en vain d'obtenir un semblant de conversation avec sa proie... peine perdue quand il constata que l'homme de la vingtaine dépensait sa dernière pièce. Le pickpocket laissa échapper un soupir rageur et se détourna de l'homme pour scruter les autres clients du pub. Dans un coin, un borgne. Ses habits semblaient en meilleur état que ceux des autres, ce qui fit déduire au rat londonien que celui-là devait être un petit peu plus riche.

Il changea donc de place -avec son verre à moitié bu- et s'assit en face du jeune homme, l'ai le plus -faussement- amical qu'il connaissait sur le visage.

"B'soir. Je vous ai jamais vu ici, vous êtes nouveau?"

Un sujet de conversation banal et sans le moindre intérêt, certes... mais c'était toujours mieux que rien. Il avait vraiment eu une mauvaise journée d'un point de vue "affaires", il fallait bien qu'il se rattrape d'une manière ou d'une autre, même si c'était de façon sournoise et minable!

Jerry était sûr que si l'un de ses gosses le voyait faire, il serait dégouté à jamais de lui adresser la parole... il faut dire que tenter de racoler des gens dans un pub, pour les assommer et les dépouiller dans une ruelle sombre ensuite, ce n'était pas des plus glorieux...

Jerry pouvait prendre tout l’air amical qu’il voulait, ce qui était sûr, c’était que Valentin ne lui rendrait certainement pas cette politesse. Le borgne regarda son vis-à-vis avec le même intérêt, sans doute, que l’on éprouverait à la vue d’une limace sur son chemin. De plus, qu’est-ce que c’était que cette phrase pitoyable qu’il lui sortait, en guise d’introduction ? Généralement, c’était les femmes voulant gagner quelques pièces qui disaient de telles choses, mais l’autre n’avait pas de poitrine.

« Qu’est-ce que cela peux-te faire ? Que je sois nouveau ou pas, c’est pas pour ça que je te paierais un verre. »

De plus, l’ambiance du pub ne donnait pas vraiment envie de se saouler jusque rouler sous la table, enfin surtout pour lui. Il semblerait en effet qu’il puisse se réveiller avec la gorge légèrement tranchée ainsi que la bourse vide. Rien qui donne envie. Bon, de toute manière, il allait se boire un deuxième et dernier verre, avant de partir.

« Vas-t-en, j’ai pas besoin de compagnie »

Bon, soyons honnête, au moins JJ ne puait pas et était capable de parler correctement sans vomir tout le mauvais vin qu’il avait bu, il y avait pire. Mais bon, non quand même. Il allait tout de même pas commencer à faire copain-copain avec des gens dans des bars aussi pourris ?

Mouise éternelle quand tu nous tiens... le gars en face n'avait pas l'air d'être le dernier des abrutis. Jerry allait être obligé de se servir de sa cervelle, ce qui n'avait jamais été son fort à lui. Avec un sourire en coin, il avala une gorgée du liquide alcoolisé qui osait porter le nom de bourbon malgré son exécrable qualité et reposa son verre avant de soulever la visière de sa casquette de quelques centimètres, tenant plus du tic que du geste conscient.

"Oh? Je n'ai pas besoin qu'on me paye de verre, j'y arrive très bien tout seul vous savez."

Lever son verre comme pour trinquer, d'un air parfaitement innocent.

"Je voulais juste vous prévenir en fait. Les gens de ce bar ont tendance à être brutaux quand ils sont saouls, c'est tout. Ne vous faites pas tuer en sortant, ce serait dommage hein."

Un nouveau sourire, ironique cette fois. Mais il ne bougea pas de sa place et fit mine d'observer les clients, le menton appuyé sur la paume de sa main gauche. Le pied droit frappant le sol sur un rythme régulier -ce qui passait presque inaperçu dans le brouhaha environnant-, dénotait son agacement et quelques signes d'impatience. La nuit était tombée depuis un moment et Jerry avait faim, il n'était probablement pas le seul ceci dit.

Avec l'estomac aussi vide, il prenait garde à ne pas boire trop ni trop vite... il savait qu'il ne ferait pas bon être ivre mort dans le quartier, surtout qu'il devrait repasser par le territoire de la bande rivale de Jimmy avant d'arriver "chez lui"... et si il était saoul, il risquait de ne pas revenir entier.

Valentin se permit de hausser un sourcil aux paroles de son ‘nouvel ami’. Comme si il ne le savait pas, ils étaient à Whitechapel, bon dieu ! là où fallait autant garder un œil sur sa bourse que sur les autres, ce qui allait être dur pour le borgne étant donné qu’il n’en avait qu’un. Enfin bon, cela rajoutait un peu de piquant.
Parce qu’il observait JJ, le jeune homme le vit taper du pied. Alors Valentin n’hésita pas, il écrabouilla la pauvre chaussure de son vis-à-vis, tout en finissant calmement son verre

« T’es gentil l’ami, d’me menacer ainsi, sous couvert de bonnes paroles, mais bon..me semble que j’suis assez capable de t »aligner contre le mur sans trop de difficulté si jamais tu veux m’chercher des poux. Alors un conseil, fais-toi tout petit »

C’était tout ce qu’il avait à lui dire. Valentin se permit quand même de soupirer lorsque un coup d’œil aux fenêtres lui apprit qu’il était peut-être plus que temps de rentrer. Il n’était pas saoul, il serait capable de marcher droit jusque chez lui, ça devrait aller…
Encore une fois, il se dit que c’était la dernière fois qu’il allait dans un trou à rat pareil. Mais évidemment, il reviendrait. Prix moins chers, anonymat… une séduction bien particulière que celle de ce quartier.

« Puis d’abord, on se découvre pour parler aux autres… »

Il s’était levé prêt à aller vers le bar, se prendre un dernier verre, payer et partir. Mais, en passant devant son cadet, il lui fit voler sa casquette, de la main. Quitte à se montrer ordure, autant l’être jusque au bout.

Ok... bon... mossieur n'a-qu'un-œil avait un caractère de chien galeux... le pauvre pickpocket qu'était Jerry fut contraint de serrer les dents lorsque l'autre jeune homme lui écrasa violemment le pied. Il s'en remettrait, oui... ne pas attirer l'attention, ne pas attirer l'attention, ne pas... Bon sang, là c'était trop! Qu'on lui écrase le pied, à la limite, ça pouvait encore passer... mais qu'on fasse voler sa casquette deux mètres plus loin, là non! Il y tenait à son couvre-chef bon sang! Et c'est devant les dames qu'on se découvre, pas devant les poivrots en plus!

Les dents, autrefois étroitement serrées, se mirent à grincer et Jerry se leva précipitamment de sa chaise en la faisant racler au sol. Il récupéra son chapeau et lui donna quelques revers de mains pour la dépoussiérer, oubliant son verre d'alcool sur la table. Tant pis pour la discrétion, ce type lui avait ouvertement déclaré la guerre!

Jerry haussa le ton sensiblement pour que tout le monde l'entende.

"Viens pas m'parler de politesse blanc bec! Quelqu'un qui tutoie et fait voler des casquettes n'est pas mieux qu'une vermine comme moi!"

Furieux, et sous les acclamations du public avide de bagarres à cette heure du soir, le rat londonien se précipita vers son vis-à-vis qui allait payer et l'empoigna violemment par le col pour le jeter au sol. Et pourtant là, Jerry n'était pas encore saoul... pas encore... il était juste furieux.

Pour pallier au handicap de son œil mort, Valentin avait apprit à être rapide. C’est pourquoi, lorsque Jerry voulut le jeter au sol, le jeune homme attrapa lui aussi son adversaire pour l’entraîner dans sa chute et voulut s’arranger pour le faire rouler sous lui.
Alors ce petit idiot voulait vraiment la bagarre ? Très bien, il suffisait juste de le demander, le français allait se faire un malin plaisir de lui dévisser la tête à cet enfoiré !
Très vite, un cercle se forma tout autour d’eux, les gens commençaient à lancer les paris, pour le moment, les camps étaient à peu près égaux, ce qui sous entendait que chacun des deux combattants avait ses chances.

« Tu seras le seul cloporte à être écrasé ce soir, ne t’inquiète pas.. »

Siffla le borgne entre ses dents, prêt à en découdre. Le sang de l’autre se mêlerait à la crasse de l’endroit, sous les coups qu’il prendrait, Valentin le jurerait presque au nom de dieu tellement son énervement était grand.

« Crève ! »

Alors commença la pluie de coups, tous plus violents les uns que les autres. Les clients du pub hurlaient, les acclamaient et le bruit de la bagarre se perdait sous celui des voix tandis que chacun des deux hommes essayait de prouver sa supériorité face à l’autre, de la manière la plus violente et brutale qui soit.

Watson s'aventurait rarement dans ce genre de quartier. Ce qui n'était pas très étonnant quand on y voyait les canailles qui y trainaient. Enfin, il n'avait pas vraiment le choix. C'est le seul endroit où habiter qu'avait trouvé l'un de ses anciens compagnons de l'armée qui avait, il faut l'avouer, eut moins de chances que lui dans la vie.

Mais en pénétrant dans le bar où il devait le rencontrer suite à une lettre qu'il avait reçut, il ne put que froncer les sourcils avant de s'avancer de force parmi la foule qui entourait une vraie scène de carnage.

Avec toute l'autorité qu'il avait gagné lors de ses courtes années d'armée, il éleva la voix et s'approcha pour attraper le premier garçon qu'il put par le col et le tirer en arrière.

- CELA SUFFIT !

Tout en retenant le chat sauvage sur lequel il avait mit la main, l'autre se relevant en s'essuyant les lèvres, il apostropha le public.

- Vous n'avez donc rien de mieux à faire que de laisser des enfants se battre ainsi ?

Puis regardant tour à tour le petit à casquette et le borgne.

- Et vous, cela vous plait-il donc tant de vous donner en spectacle pareillement ! Votre différend, quelqu'il soit, ne saurait être régler juste parce que vous avez cassé le nez de l'autre voyons !

Valentin retint un grognement de douleur sous le coup vicieux de l’autre. Il allait lui arracher les yeux…plus aucun doute à présent. Enfin oui, cela se serait fait… si quelqu’un n’était pas intervenu. Le borgne vit donc son adversaire lui être enlevé par une personne qui, de toute manière et au vu de ses habits, n’avait rien à faire ici. L’œil flamboyant, le français se releva néanmoins, observant le rat qui lui servait d’adversaire, avec dédain.

« Vous êtes bien mal élevé pour vous mêler de ce qui ne vous regarde pas… Un nez cassé clouerait au moins le bec de cet idiot »

Mais apparemment, le combat était fini. Etait-ce là une bonne chose ? Valentin ne saurait le dire. Il pouvait entendre les cris déconfits des ivrognes tout autour d’eux, qui voulaient les encourager à reprendre le combat. Le jeune homme épousseta ses vêtements avec toute la dignité qu’il avait, sans plus s’occuper des deux autres à présent. Il n’avait donc plus rien à faire ici, autant partir…

« ce que vous avez fait est complètement idiot cependant, une bagarre de bar, on aurait put en rester là…mais à présent, qui sait si la frustration ne nous conduira pas à vraiment nous entretuer ? »

Il prenait bien soin d’articuler tous les mots sentant son accent français reprendre le dessus. Oui, il était énervé, très énervé et cela allait sûrement rester pour un bon bout de temps, vu comment c’était parti

Mais... mais... mais? Ce n'était pas possible, il était maudit! Il allait gagner, il le savait, il aurait gagné si on l'avait laissé faire mais non! Un abruti l'avait soulevé du sol pour l'écarter... quel était le crétin qui avait commis cette imprudence, qu'il le frappe?

Jerry se débattit, furieux d'avoir été interrompu, afin de se libérer de la prise de l'homme qui les sermonnait tous, jusqu'au pire pecno du bar... ah d'accord... un moralisateur. Avec Jerry, cet homme était manifestement très mal tombé; on ne fait pas la morale à un gamin des rues! Premièrement parce qu'il n'écoutera pas, deuxièmement parce qu'il avait des choses plus importantes que la morale dont se soucier: son estomac pour commencer...

JJ tira sur le bas de sa veste pour la remettre comme il faut et jeta un regard noir à celui qui les avait arrêté. Bon chic, bon genre. Du style à jurer avec le décor tellement ses souliers étaient propres... mais cet homme il le connaissait, car il l'avait déjà vu à Baker Street, et plus particulièrement chez Sir Holmes, qui était généreux avec les gosses des rues quand ils avaient des infos...

Râlant à qui mieux-mieux, le londonien revissa sa casquette convenablement sur son crâne avant de mettre les mains en poches et de s'éloigner vers la sortie. Pas fou. Voler ou agresser l'ami du détective? Pas fou à ce point, non non... Mais il n'oublierait pas l'autre éborgné par contre... la prochaine fois qu'il le verrait, il lui ferait une tête au carré!

[Planque de la bande à Rei]

Alors que le brun lui parlait, Watson dessera sans s'en apercevoir sa prise. Le plus petit des deux se retourna aussitôt contre lui lui permettant ainsi de le reconnaitre.

Mr Atkyns, l'un des petits "informateurs" d'Holmes, dans un bel état d'ailleurs ! La reconnaissance dut être réciproque car alors même qu'il allait ouvrir la bouche pour le prendre à parti, le blond la referma tout aussi vite. Le garçon choisit finalement de lui tourner le dos sans un mot de plus.

Et bien tant pis. De plus, le brun était encore là et lui avait adressé la parole. Il se devait donc de lui répondre.

-"La violence, si vous n'avez que ça pour clouer le bec à quelqu'un, je vous plains jeune homme. Quand à vous entretuez... Je ne pense pas me tromper en pensant que vous en aviez déjà l'envie. Londres est grand, ce sera à vous de décider ce que vous ferez si jamais vous vous recroisez."

Par dessus l'épaule des hommes qui se dispersaient, un peu frustrés de cette bagarre avortée, il aperçut Ackley, l'homme qu'il devait voir et souleva légèrement son chapeau à l'intention du brun.

-"Si vous voulez bien m'escuser, j'ai à faire."

Avec un petit hochement de tête, il s'éloigna, rejoignant l'autre homme dans une autre pièce.


[sort du topic]

Valentin jeta son regard le plus méprisant à Watson, qu’il ne connaissait pas, et haussa les épaules. L’autre idiot eu tôt fait de partir, était-il effrayé par cet homme pour quitter ainsi la place, la queue entre les jambes ? Quoi qu’il en soit, le français répliqua au docteur par le haussement d’épaule le plus dédaigneux qu’il soit. La violence était un langage universel qu’hommes et femmes se partageaient, autant le parler puisque tous le parlaient, c’était logique !

« Je n’ai plus rien à vous dire, je me demandes bien cependant, ce que les idéalistes comme vous font ici »

Non, en vérité, il s’en contrefoutait comme de l’an quarante, mais bon. Encore une fois, Valentin haussa les épaules avant de se diriger à son tour vers la sortie. Le froid l’accueillit dès lors qu’il ouvrit la porte, mieux valait se hâter pour rentrer, qui plus est, les rues n’étaient pas sûres. Mais ça, ce n’était pas nouveau, il en était de même hier, il en serait de même demain…

[sort du topic également]