Elizabeth Willoughby

-§o§- Fiche d'identité -§o§-
NOM : Willoughby.
PRÉNOM : Elizabeth.

ÂGE : 32 ans.
SEXE : Féminin.

STATUT : Lady.
EMPLOI : Veuve à temps plein, c'est assez fatiguant comme ça.
ÉTAT CIVIL : Veuve [hétérosexuelle].
NATIONALITÉ : Anglaise.

FAMILLE : Voilà quelques années déjà que le père d'Elizabeth est mort au combat. Ce fut sans doute la plus grosse perte que Liz ait jamais connu. Sa mère est toujours en vie, dans un manoir en banlieue de Londres. Et enfin, son mari, Lord Arthur Willoughby, est mort dans des circonstances obscures.

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-§o§- Fiche biographique -§o§-
DESCRIPTION PHYSIQUE : Elizabeth fait partie de cette noblesse superficielle et très soucieuse des apparences. Toujours vêtue des plus beaux tissus, et des robes aux dernières tendances, le plus souvent importées, bien évidemment, elle aime porter des vêtements voyants, laissant apparaître ses formes généreuses sans pour autant atteindre à la pudeur des bonnes gens.
Comme le veut la mode de son temps, mais aussi et surtout la météo londonienne, elle a le teint aussi pâle que le service en porcelaine exposé dans la salle à manger de son manoir. Bien qu'à l'époque, les femmes maquillées étaient mal vues, elle aime se faire belle, et encore une fois, est tout à fait prête à y mettre le prix.
Et je terminerai cette description par une brève analyse de son visage. Bien qu'étant une femme exécrable et ô combien désagréable, elle possède un minois des plus charmants, aux yeux d'ébène et aux lèvres pulpeuses, dont les traits poupons lui sont toujours efficace pour obtenir ce qu'elle veut auprès des hommes.
CARACTÈRE : Le caractère de la belle contraste totalement avec ses allures pouponnes, comme dit précédemment. Elizabeth regroupe trois péchés à elle seule : l'orgueil, l'envie et l'avarice. Désagréable avec tous ceux n'ayant rien à lui apporter, elle a un franc parler souvent blessant, mais aussi et surtout, elle n'éprouve aucune pitié, aucun chagrin face aux mal logés. Seulement une vague nausée lorsqu'elle passe un peu trop près d'un quartier pauvre, mais qu'elle balaie très rapidement d'un coup d'éventail en dentelle.
C'est une femme particulièrement déterminée, bien qu'elle ait à peu près tout pour elle. Argent, indépendance, prétendants, que demander de plus ? Elle dirige sa maison d'une poigne de fer, et n'hésite pas à virer la servante ayant oublié un mouton de poussière dans un coin reculé de la demeure. Non, décidément, Elizabeth n'a rien d'attachant, si ce n'est son argent, la cause de sa convoitise auprès de la gente aristocrate masculine. Mais plutôt que de s'en plaindre, elle s'en amuse, et ce n'est peut-être pas plus mal.


HISTOIRE : Londres est et restera la plus belle ville au monde pour Elizabeth, non pas parce-qu'elle la trouve particulièrement esthétique, mais plutôt par fierté d'y être née, et d'y avoir passé sa vie. Née d'un père militaire et d'une mère venant d'une famille d'aristocrates sans grande réputation, elle reçut toute l'attention nécessaire à celle que mérite une fille unique. Sa mère, en toute figure maternelle qu'elle était, lui enseignait les bonnes manières, et les tous les préceptes à respecter pour devenir une lady. On n'avait absolument rien à reprocher à cette femme. Elle était bonne, attentionnée, gentille. Trop gentille, sans doute. Tellement, qu'elle n'osait jamais contester son mari, l'écœurant encore plus de jour en jour, sans même s'en rendre compte. Et c'est sans doute cette faiblesse de caractère, et le fait qu'Elizabeth ait toujours eu son père en admiration, que cette dernière finit par elle aussi mépriser celle qui lui avait donné le sein, jusqu'à se jurer de ne jamais être comme elle. Ce qui explique sans aucun doute possible son arrogance et son côté suffisant d'aujourd'hui.

Mais revenons-en à son éducation. Elle eut droit à d'excellents professeurs, qui, voyant sa famille sur le déclin, lui juraient qu'elle deviendrait lady, non sans un sourire forcé. Seulement, c'était sans compter sur la détermination de la jeune Beth, qui se mit en tête de devenir une Lady, et d'épouser l'un des hommes les plus importants de Londres, histoire de leur rabattre le caquet, à ces professeurs de pacotille.

Et c'est ainsi qu'à l'âge de vingt-deux ans, elle épousa Lord Arthur Willoughby, grande figure londonienne, et riche à ne savoir que faire de son argent. Vous vous douterez bien que ses précepteurs ne furent pas invités à la réception. L'homme, alors âgé de trente ans, avait innocemment succombé aux charmes de la belle Elizabeth, sans se douter qu'elle ne l'épousait que dans l'intérêt de pouvoir profiter de ce qu'il pouvait lui apporter, matériellement parlant. Cet homme était bon, c'était un fait. Il ne ratait jamais la messe, n'avait de cesse d'aider les gens dans le besoin, et participait régulièrement à des œuvres de charité. Et c'est par le biais de celles-ci qu'Elizabeth fit la connaissance d'Alexander Cover, un jeune comédien à qui son mari donnait de l'argent pour aider un orphelinat comme tant d'autres. Au départ, elle ne s'en souciait absolument pas, ne lui adressant que de brefs regards plus ou moins méprisants, tant sur sa situation que sur la cause qu'il soutenait.

Puis Lord Arthur Willoughby rendit l'âme, dans des circonstances inconnues. La police conclut à une crise cardiaque, mais le Lord ayant toujours eu une santé à toute épreuve, beaucoup trouvèrent cela étrange. Ainsi nacquirent toutes sortes de rumeurs, d'autant plus que l'héritage qu'il laissait derrière lui allait quasi entièrement à Elizabeth. Quasi, car restait un contrat qui ne prendrait fin qu'à la mort du jeune Alexander. En effet, il était stipulé sur ce bout de papier que, même en ce genre de circonstance, la maison Willoughby devrait verser chaque semaine la même somme d'argent au comédien. Et ainsi Elizabeth fut-elle contrainte de fréquenter un homme de la basse société, sentant le purin à plein nez -ou du moins, elle arrivait aisément à s'en persuader. Les deux personnes se vouaient une haine réciproque. Liz, parce-que ce saltimbanque représentait tout ce qu'elle ne voulait pas connaître, et Alex, parce-que cette femme collectait à elle seule avarice, envie et orgueil, ce qui faisait d'elle une personne suffisante, en plus des plus désagréables.
Et cependant, sans qu'elle n'ait plus se l'expliquer ni même se l'avouer, ce garçon intriguait Beth au plus haut point. Mais sa fierté personnelle le lui interdisait formellement, ne faisant que rendre ses remarques à l'égard du jeune Alexander que plus désagréables.


AIME : L'argent, être vue, être admirée, et bien qu'elle le nie sans cesse, le jour de la semaine où Alexander lui rend visite.
N'AIME PAS : Les pauvres, la misère, la saleté.

CASIER JUDICIAIRE : Elle n'en a aucun, mais quelques officiers scrupuleux tentent de connaître la vérité sur la mort de son mari, tout en se persuadant que c'est elle qui l'a tué.
AUTRES : Si quelqu'un veut jouer l'un des domestiques d'Elizabeth, ce serait crème.

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