-§o§- Fiche d'identité -§o§-
NOM : elle utilise le pseudonyme de Lindbergh, mais son vrai patronyme est inconnu.
PRÉNOM : Amalberga
ÂGE : 40 ans
SEXE : Féminin
STATUT : Lady
EMPLOI : Officiellement, elle n'en a aucun, officieusement elle a la mainmise sur un trafic d'humains, d'armes et de stupéfiant totalement illégal. La majeure partie de ce trafic se tient en Allemagne, mais elle possède une branche en Angleterre qu'elle compte développer.
ÉTAT CIVIL : veuve [homosexuelle]
NATIONALITÉ : Allemande
FAMILLE : Ses parents sont décédés depuis longtemps et elle a si peu fréquenté ses frères et soeurs que ce serait une hérésie de parler d'eux. De la fratrie elle est la seule à avoir "réussi", la seule qui ait réussi à se sortir du carcan d'une vie ordinaire et surtout, la seule qui ait pu échapper à la misère. Pourtant tous ont fait de beaux mariages, ses frères ont reçu d'importantes dots de leurs épouses, mais elle a eu la chance d'épouser un duc Allemand, riche à millions, qui ne désirait qu'une seule chose d'elle : garder les apparences. Cet époux mort, laissée sans enfant, elle estime n'avoir plus aucune attache.
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-§o§- Fiche biographique -§o§-
DESCRIPTION PHYSIQUE :
Les miroirs sont menteurs. Ama n'aime pas se regarder dans un miroir, ni même montrer sa féminité, mais ce soir elle n'a pas le choix, il lui faut paraître Femme pour évoluer dans cette haute société absurde. Femme oui, mais avec élégance, et pas comme une de ces dindes en rubans roses qu'elle attire trop souvent dans son lit. Elle est déjà très grande, des talons accentueront cette impression, lui donneront cette taille avoisinant le mètre quatre-vingt-dix qui en a hébété plus d'un ; ses lourds cheveux noirs seront relevés en un chignon trop compliqué pour en discerner le trait. Sous ses yeux étirés d'aigue-marine pure, elle dessine un long trait noir qui rehausse la clarté de son regard. Les longs cils bruns se referment, elle sourit : elle connaît sa beauté fallacieuse, brûlante, trompeuse qui a plusieurs fois laissé croire qu'elle était une femme facile.
A quarante ans, Amalberga a encore les allures d'une jeune femme et elle sait en jouer. Sa bouche large peinte de rouge souffle un filet de fumée, elle se sourit, un de ces sourires carnassiers qui la font plus ressembler à une bête qu'à une humaine. Ses formes opulentes moulées dans un corset, elle s'offre le luxe d'un décolleté échancré et de jupons un peu trop apparents ; même dans de telles circonstances, elle ne peut s'empêcher de choquer... elle sait qu'elle attire les regards... et elle gage que cela va continuer.
CARACTÈRE :
Souvent un joli minois dissimule un mauvais caractère. Dire qu'Amalberga est désagréable serait un euphémisme, nous nous contenteront de dire qu'elle n'a de respect pour personne. Elle a le sarcasme facile, sa méchanceté l'a souvent menée à avoir des ennuis puisqu'elle s'exprime comme un homme et n'a aucun respect des convenances. Elle prend plaisir à manipuler autrui, à mener ses proies à la destruction et ce même si cela ne lui rapporte rien, elle adore sentir son emprise s'étendre sur quelqu'un. Acide, moqueuse, elle sait très bien comment rabaisser les gens plus bas que terre.
Mais nul n'est parfaitement mauvais. Amalberga est fière, orgueilleuse, elle ne fera jamais rien qui puisse lui faire perdre la face. Sa loyauté est exemplaire, elle n'ira jamais trahir un de ses alliés, du moment que celui-ci ne la trahit pas, bien sûr. Non qu'elle soit rancunière, elle méprise simplement celui qui ne respecte pas sa parole, elle qui ne ment jamais.
Traînant dans les bas-fonds, elle en a adopté les moeurs, elle fume et boit comme les hommes, se tient souvent comme un rustre et jure aussi bien qu'un charretier. Elle sait se montrer distinguée mais cela l'irrite au plus haut point, tout comme elle déteste sa féminité et les convenances habituelles. Paradoxalement, elle sait très bien utiliser sa nature de femme, son charme ; elle sait également s'amuser avec les règles établies. Elle fait de tout une richesse, un jeu, un bonheur, refusant de se laisser abattre. Des fois cependant, lorsqu'elle ne supporte plus cette existence mondaine, elle s'enfuit dans la forêt. Nul ne sait ce qu'elle y fait, ni ce qu'elle y devient, cependant elle en revient couverte d'eau, de terre, de sang parfois...
HISTOIRE :
Les gens naissent et meurent. Entretemps ils vivent, du moins ils essayent.
Amalberga n’a pas eu ce droit ; dès sa naissance elle a été traitée comme cette myriade de filles de nobles, inutiles, insouciantes, innocentes. Tenue comme toutes les autres dans l’ignorance la plus grande, dans l’ombre de ses frères, apprenant tout juste à être une bonne maîtresse de maison et à tenir une conversation, elle a grandi en demoiselle sage, pleine de bonne volonté et de candeur.
Sa famille était assez fortunée, elle put sans problème trouver un époux digne de son rang, riche, influent, un époux qui devait faire basculer sa vie à jamais. Aux côtés de cet homme son tempérament glacial se réveilla, elle commença à s’habiller en homme, à se montrer insolente, sans pourtant dépasser certaines limites. Elle se refusa dès la nuit de noces à son mari qui la prit de force, plusieurs fois, sans jamais lui donner d’enfant.
Lorsque l’un de ses frères décida de se marier avec une roturière plutôt qu’avec sa fiancée, une marquise très fortunée, elle fut la seule à le soutenir contre toute la famille. L’aîné fut déchu du titre de baron que possédait la famille pour ce geste odieux, le cadet mourut sur le front, et le troisième refusa d’hériter du titre pour partir en voyage aux Indes. Ne restaient plus que les filles, peu dignes de devenir baronnes. Aujourd’hui le titre est perdu, malgré les tentatives d’Amalberga pour le récupérer.
A la mort de son époux, pour le moins mystérieuse, la dame a commencé une vie de débauche, s’acoquinant avec les bas-fonds et trempant dans les trafics les plus sordides. Le temps passant elle acquit une véritable renommée dans cet univers sordide, elle amassa une fortune certaine qui lui permit de quitter l’Allemagne lorsque le poids de ses crimes se fit un peu trop sentir.
Tout juste arrivée en Angleterre, elle compte bien profiter de cette nouvelle liberté…
AIME : la forêt, les animaux, l'exercice physique, l'alcool, la cigarette, la compagnie des hommes intelligents et cultivés, danser, la solitude, l'équitation, se vêtir en homme, être vue, rire, utiliser les femmes...
N'AIME PAS : les femmes, puisqu'on parle de ça : elle les méprise, plus elles sont féminines, plus elle les abhorre ; elle déteste également la laideur, la nourriture grasse, les petits pois, être prise pour une inférieure parce qu'elle est une femme, les traîtres...
CASIER JUDICIAIRE : son trafic l'a menée à commettre bien des crimes, mais elle a toujours réussi à s'en tirer. Elle a cependant écopé d'un mois de prison pour s'être vêtue en homme.
AUTRES : Elle a une voix grave et enrouée de fumeuse invétérée. Il lui arrive, lors de "crises" étranges, de devoir fumer de l'héroïne ("chasser le dragon") pour se calmer.
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